Le handicap, la maladie ou l’accident peuvent altérer les facultés d’un individu et le rendre incapable de défendre seul à ses intérêts. Pour enrayer le nombre grandissant de placement sous curatelle et sous tutelle et mettre en place une protection de meilleure qualité, le législateur a cherché à différencier clairement les mesures relevant des facteurs médicaux de celles relevant des facteurs sociaux.
Pour qu’une mesure de protection soit prononcée vis-à-vis d’une personne incapable de pourvoir seule à ses intérêts en raison d’une altération des facultés mentales ou corporelles empêchant l’expression de sa volonté, elle doit être médicalement constatée et expertisée.
Le juge peut alors statuer d’une mesure de protection juridique (tutelle, curatelle…) par laquelle une autre personne l’aide à protéger ses intérêts. La protection doit être la moins contraignante possible, et en priorité être exercée par la famille. Elle distingue aussi les cas où la personne jouit encore de ses facultés mais est en grande difficulté sociale.